Dans un miroir obscur de Jostein Gaarder

	Seuil 1998, 168 p. ISBN : 2020349612	Jostein Gaarder Lien(s) vers le Guide: - Jostein Gaarder - Dans un miroir obscur
Lectures de «  Mai 1998 » : - Dans un miroir obscur - Quarante-quatre minutes quarante-quatre secondes - meurtre de la Saint-Valentin (Le)

Une petite fille, très malade, va bientôt mourir. C'est avec l'aide d'un ange, Ariel, qu'elle apprivoisera la mort en réfléchissant sur les merveilles de la vie. J'avais déjà tenté de lire Le Monde de Sophie du même auteur, mais je n'y étais pas arrivé. Ici, malgré le fait que j'ai persisté et que j'ai lu jusqu'à la fin ce roman philosophique Dans un miroir, obscur j'ai ressenti le même malaise. Je crois que cela est dû au style de l'auteur, je n'arrive pas à « embarquer ». Malgré une belle histoire et de bons moments, je le trouve parfois trop moralisateur. J'ai l'impression que Gaarder s'adresse davantage à des enfants qu'à des adultes. Je crois que ce roman aurait plus d'impact si il était lu comme conte à des enfants de 8 ou 10 ans.

Une enfant, Cécilie, clouée au lit par la maladie, entreprend une discussion avec un ange, sur les mystères et la signification de l'univers, et la place de l`homme dans celui-ci. On comprend dès le début du livre que Cécilie va bientôt passer de l`autre côté du miroir, de l`autre côté de la vie. Après avoir lu Le monde de Sophie du même auteur, ce livre semble être une version pour enfants, surtout que ceux-ci ont encore la capacité ou l`imagination de croire aux anges. Mais pour ma part, j'ai trouvé les échanges un peu frustrants car trop de sous-entendus, dès qu'une question importante est soulevée, l'ange l`esquive. Bien-sûr, l'enfant doit trouver ses propres réponses, mais ce livre m'a laissé insatisfaite.

Selon l'auteur, les être humains perçoivent le monde en le regardant dans un miroir obscur. Il n'y a pas vraiment d'histoire dans ce roman. Une petite fille atteinte d'une grave maladie rencontre l'ange venu veiller sur elle. Il s'installe alors un long dialogue où ils se font des confidences tout en essayant de comprendre le monde de l'autre. J'ai été peu intéressée par le débat philosophique et religieux qui s'en suit. Je dois admettre que l'auteur y présente un point de vue intéressant et original sur le monde des anges. Mais ces créatures célestes ne me fascinent pas beaucoup…

Cécilie est malade et doit garder le lit. Un jour, un ange vient lui tenir compagnie et elle discute avec lui sur les différences entre leurs «vies» respectives. Alors débute une amitié...
Ce livre se veut un conte philosophique sur la vie, la mort, sur la façon dont on perçoit les enfants et eux comment ils nous perçoivent. À mon avis, ce n'est pas très réussi. Ce n'est pas inintéressant mais c'est un peu gros, il manque de finesse et de subtilité. Certains passages sont justes mais sans plus. Je crois que le fait de lire avec le club me rend plus sélective ;-).

Un livre très spécial qui parle de Dieu et de la création, mais d'une manière toute nouvelle. Une manière légère et facilement comprenable, avec imagination et simplicité. J'ai adoré.

C'est un livre qui effleure les thèmes philosophiques par le biais d'une petite fille, atteinte du cancer, et de ses conversation avec un ange.
C'est doux et beau; c'est très léger comme philosophie comparé avec le livre précédent soit Le monde de Sophie. Toutefois pour quelqu'un qui veut toucher un peu à la philo et de manière à tout comprendre, c'est l'idéal!
Bref j'ai bien aimé!

Philosophe et écrivain norvégien, Jostein Gaarder est né à Oslo en 1952. Il a commencé par publié des contes pour enfants en 1986. Puis il a poursuivi avec Dans un miroir obscur (1993, traduction française Seuil 1997), Le Mystère de la Patience (Seuil, 1996) et Le Monde de Sophie (1971, traduction française Seuil jeunesse, 1995), Maya (Seuil, 2000).
Dans un miroir obscur s'ouvre sur le récit de la veille de Noël de Cécilie, une petite fille malade. Cette nuit-là, un ange, Ariel, vient lui rendre visite. Cécilie et Ariel discutent de la condition d'homme et de la condition d'ange, de la vie terrestre et de la vie céleste, de l'univers en somme, un univers bien plus mystérieux que Cécilie pourrait le penser.
Ce petit livre de moins de deux cents pages se lit avec délices d'une traite. L'auteur veut d'abord expliquer l'univers aux enfants, mais pour nous adultes, il suffit d'un long moment, de se plonger dans ce petit roman pour redevenir à notre tour cet enfant qui découvre le sapin de Noël, comment un ange peut passer à travers la fenêtre ou les murs, la joie que peut procurer une sortie nocturne en luge... Il s'agit ici d'un très beau conte dont il faut s'imprégner pour l'apprécier.
Certains y verront sans doute une tentative de l'auteur d'expliquer l'univers. C'est bien de cela qu'il s'agit comme Dans le Monde de Sophie qui se voulait un ouvrage de vulgarisation d'histoire de la philosophie, Dans un miroir obscur se veut une explication magique de ce qui fait l'homme, l'ange, la terre, le ciel et Dieu.

Christine Surdej, 4 octobre 1999
Je lui donne la note de :

Je dois avouer être une fan de J. Gaarder et contrairement à certains je pense que le problème de ce livre est qu'il est très difficile à comprendre au sens philosophique. Plus on le relit, plus les portes de la compréhension s'offre à nous.
J. Gaarder nous fait découvrir notre capacité de questionnement. Merci à lui!

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Lily, 24 mai 2001
Je lui donne la note de :

J'ai lu tous les livres de Gaarder en commençant par le très célèbre Monde de Sophie. Ce livre qui tente de vulgariser la philosophie n'en reste pas moins difficile à comprendre car il traite de sujets non moins difficile. Néanmoins l'histoire nous premet de continuer. Je pense qu'un livre comme celui-ci mérite plusieurs lectures et libère du sens à chaque relecture. Car c'est nous que nous explorons également, et sonder notre intériorité est un chemin long et difficile.
En ce qui concerne Dans un miroir obscur, qui rappelle l'œuvre de Caroll, je pense que le sens profond ne s'offre pas à nous d'emblée ce qui peut expliquer certaines frustrations à la lecture de ce livre. Il est bien évident que personne ne détient la Vérité sur l'au-delà...
Cependant l'auteur ne nous embellit pas les choses, nous propose une version originale et émouvante et parfois même tragique. Gaarder nous fait réfléchir et c'est le premier pas vers la philosophie: s'interroger!
Les questions qui nous restent nous montrent le chemin qu'il nous reste à parcourir…

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Cara, 7 janvier 2004
Je lui donne la note de :

J'ai été très déçu de la lecture de se roman, si l'on peut appeler cela ainsi, j’ai trouvé ce livre comme une forme de documentaire afin de nous expliquer comme le monde est fait. J'ai eu malheureusement l'impression que l'auteur a mit sur papier ce qu'il pensait de la vie, de sa création et de Dieu avec comme seul lieu une histoire peu accrochante. Son écriture peu subtile ma presque choquée car le sujet me passionnait (et me passionne toujours) et voyez la critique que je vous en fait maintenant. Par contre, je ne vous dit pas que vous devriez jeter ce livre au oubliette, lisez les 50 première pages, si vous aimez, alors continuez, sinon cela ne sera qu'une perte de temps pour le reste de votre lecture.

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Mimi, 2 janvier 2009
Je lui donne la note de :

Lors de la lecture de ce livre, je devenais déçu de plus en plus, car les explications que donné l'ange à cécilie était tout à fait fausse, et ce livre sera lu par les enfants ou les jeunes et ils sont dans une période d'apprentissage, donc ils s'influencent beaucoup. Et le fait d'écrire un livre avec des informations fausses, ne fera grandir l'enfant qu'avec une fausse vision de voir le monde et il transmettra ce message jusqu'à ce les êtres humains vivent dans une vérité noir.

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